Les Descendants de
Claude Mignot-Buyat


Nous descendons tous de Charlemagne
et nous avons tous des paysans parmi nos ancêtres.



 

J'ai lancé mes recherches généalogiques en 1979. Entre 1979 et 1982, j'ai trouvé en monsieur Georges RICHARD, Secrétaire de Mairie de la ville des Avenières (Isère), un correspondant chaleureux, enthousiaste et éminemment serviable. C'est lui qui est remonté jusqu'aux Mignot-Buyat et qui m'a fait parvenir toutes les copies d'actes nécessaires pour la mise en place de l'arbre.

Il m'écrivait, le 22 décembre 1982 :
"J'ai pu retrouver quelques éléments qui ont permis de remonter deux générations (grands-parents de Benoît ép. de Françoise PIED COMTE) et qui se trouvent être les ancêtres communs avec M. Marcel VITTOZ de ma commune, descendants des MIGNOT Benoît, menuisiers à Collonges. Comme vous le constaterez, il y a un véritable chassé-croisé entre les Benoît et les Claude MIGNOT de Collonges; aussi, j'ai relevé des actes de l'autre branche (de M. Vittoz) dans lequel on trouve quelques renseignements concernant la vôtre. Vous le constaterez dans l'acte de naissance de Benoît, né le 19.8.1764 (branche Vittoz), frère de Claude (1777), le nom de famille était MIGNOT-BUYAT, chose que nous ignorions, car il n'y a aucun MIGNOT-BUYAT depuis longtemps (...)."

Que Monsieur RICHARD trouve ici l'expression de mes sentiments les plus sincères et chaleureux pour les services bénévoles rendus

Alain MIGNOT


 

A quelques mois d'intervalle, le même journal, sous la plume du même journaliste, a fait paraître deux cartes totalement différentes, dans sa chronique "généalogie" , rubrique "noms propres".

On constate, sur la première, que les "Mignot" sont originaires de la Région Rhône-Alpes, alors que, sur la suivante, ils sont originaires du Nord. C'est le grand écart ! A moins qu'il n'y ait plusieurs siècles de différence entre les deux cartes et que, partis de Rhône-Alpes, les Mignot n'aient émigré (comme beaucoup d'ailleurs) vers le Nord; ceci expliquant cela !

 


 

une lente migration vers le Nord de la France
et un établissement dans tous les départements

 

Le nombre total de naissances, dans les 97 départements, passe de 1910 sur le période 1891/1915 à 2945 sur la période 1966/1990, soit une augmentation de 50%, alors que, sur les mêmes périodes, en Isère, département d'origine de la famille, les chiffres sont respectivement de 72 et 69, soit une stagnation.

Sources : chiffres INSEE - cartographie : nomfamille.com
L'impression des cartes vous donnera une meilleure lisibilité.

 


 

à peine découvert, déjà disparu

Ce patronyme nous est connu, pour la première fois, sur l'acte de baptême de Benoît MIGNOT (BUYAT), en date du 19 août 1764 (hameau de Buvin, paroisse Les Avenières). Son père y est dénommé Claude MIGNOT BUYAT, et son parrain Benoît MIGNOT BUYAT. En 1777, sur l'acte de mariage de Claude MIGNOT, frère de Benoît, BUYAT a disparu du patronyme.

Benoît, fils légitime de Claude MIGNOT BUYAT et de Marguerite PELISSON est né et baptisé le dix neuf août l'an mille sept cent soixante quatre. Le Parrain Benoît MIGNOT BUYAT; la marraine Benoitte SEIGNIER, illettrés.

L'An mille sept cent soixante le dix sept et le dix septième de juin, les trois publications duement faites, n'ayant découvert aucune supercherie, j'ai donné la bénédiction nuptiale à fils Claude, de Claude MIGNOT et de Marguerite PELISSON, mariés d'une part, et à fille Elisabeth BOURJALLIAT, fille de Paul et de Claudine PICHON, aussi mariés, tous de cette paroisse d'autre part. Pnts Jaque MARREL, Antoine DRIVER, illettrés, Emremond BUDIN et Pierre RICHER, soussignés.

 


 

cantonné dans un petit coin de l' Isère

Le nombre total de naissances, dans les 97 départements, passe de 13 sur le période 1891/1915 à 14 sur la période 1966/1990, alors que, sur les mêmes périodes, en Isère, département d'origine de la famille, les chiffres sont respectivement de 10 et 11, soit une totale stagnation.

D'autre part, la dispersion patronymique n'est pas très grande. On retrouve, aujourd'hui, pratiquement tous les BUYAT dans les communes iséroises de Saint-Chef, Soleymieu, Saint-Savin, Grenoble, Jallieu, Tronche, SaintVérand, Vélanne et Vénérieu. Entre 1650 et 1872, on en trouve également à Salagnon, Oytier et Ternay, toujours en Isère.

Sources : chiffres INSEE - cartographie : nomfamille.com
L'impression des cartes vous donnera une meilleure lisibilité.

 


 

lui aussi disparu

Il n'est fait mention de BUYAT-MIGNOT qu'à l'intérieur de la période 1891-1915 au cours de laquelle 2 naissances ont eu lieu dans la commune iséroise de Côte-Saint-André. Le patronyme disparaît totalement ensuite.

 

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